Sandra Regol

À Strasbourg, Dans l'Hémicycle

Ordonnance verte : des fruits et légumes bio pour lutter contre les perturbateurs endocriniens

Ordonnance verte
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Des paniers bio et des séances de sensibilisation pendant la grossesse : Ça marche à Strasbourg, appliquons le dans le reste de la France !

Afin de limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens pendant la grossesse et de sensibiliser sur ce sujet, la Ville de Strasbourg propose à toutes les femmes enceintes de bénéficier du dispositif « ordonnance verte ». Constitué de séances d’information et de distribution de paniers de fruits et légumes bio, le dispositif a connu un très grand succès et permet de promouvoir une alimentation durable, tout en repensant le lien essentiel entre santé et alimentation.

Je souhaite maintenant élargir ce dispositif au niveau national : c’est l’objet de cette proposition de loi visant à instaurer une ordonnance verte. Comme à Strasbourg, l’objectif est de permettre aux femmes enceintes d’avoir accès à des séances collectives d’information sur les risques liés aux perturbateurs endocriniens et de se voir prescrire par des professionnels de santé des paniers hebdomadaires de fruits et légumes issus de l’agriculture biologique. C’est pendant la grossesse et la petite enfance que les fœtus et les enfants en bas âge sont les plus vulnérables aux perturbateurs endocriniens, c’est pourquoi l’OMS recommande limiter leur exposition pendant les 1000 premiers jours de la vie. Cette mesure, au coût estimé à environ 700 millions d’euros, serait prise en charge par la sécurité sociale.

Pourquoi généraliser ce dispositif dans tout le pays ?

> Parce que les perturbateurs endocriniens ont un mauvais impact sur la santé, même à faibles doses, ils provoquent infertilité, cancers ou troubles métaboliques, neurologiques et immunitaires. Pourtant, la population française est fortement exposée à ces substances, en particulier dans l’alimentation à travers les pesticides.

> Parce que les fœtus et les enfants en bas âge sont les plus sensibles et vulnérables à ces perturbateurs endocriniens. C’est donc une mesure de santé publique pour lutter contre l’exposition dès le plus jeune âge.

> Parce que seulement 37% des Français-es connaissent bien les risques liés aux perturbateurs endocriniens. Il y a donc urgence à sensibiliser et former sur tous les aspects du risque, mais aussi à apporter les solutions pour se protéger.

> Parce que l’inflation touche durement les plus modestes et que pour les 9 millions de Français les plus pauvres, il devient compliqué d’avoir accès à l’alimentation, encore plus à une alimentation saine. C’est une double inégalité qu’il faut corriger : les plus précaires et les femmes, sont les plus exposés, mais également les moins informés.

> Parce que cette mesure permet de soutenir l’agriculture biologique, dont les ventes sont en forte chute ces derniers temps. Mener la transition agricole est essentiel pour préserver notre biodiversité et lutter contre le changement climatique.



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