La loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI) a été l’occasion pour les écologistes de défendre leur vision de la sécurité : les policiers et les gendarmes doivent être au service de la population, de sa sûreté quotidienne, et non des objectifs chiffrés du ministre. J’ai porté une centaine d’amendements pour réorienter la politique de sécurité, contre la vidéosurveillance, pour la protection contre l’arbitraire, pour renforcer la lutte contre les violences sexuelles et sexistes ou la prise en charge des victimes de discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre. Quelques amendements ont trouvé une majorité dans l’Hémicycle, mais le texte final, loin d’être à la hauteur des enjeux, a réduit leur portée et entériné des mesures liberticides sans donner aux gardiens de la paix de réels moyens d’exercer leurs missions : les écologistes ont donc voté contre.