Sandra Regol

Dans l'Hémicycle

À l’Assemblée, dénoncer des agresseurs, c’est prendre le risque d’une sanction

Sanctions
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Hier matin, sans prévenir, sans contradictoire, l’Assemblée à sanctionné 6 députés.
Dont moi, pour avoir seulement répondu aux attaques du RN en commission des lois à l’occasion des débats sur la loi immigration.

Le 27/11, dans un dérapage verbal, le RN a accusé les NUPES de soutenir les violeurs. Alors que je répondais simplement à leur insulte, en me basant sur des faits sourcés, je suis sanctionnée auj. pour « Troubles de l’ordre et tumulte ‐ Outrages et provocations ‐ Injure » au choix.

Face à ce succès, le RN pérore que la diffamation est condamnée. Autrement dit, jamais il n’y a eu de violeurs dans leurs rangs, ce sont bien les migrants le soucis.
Sauf que les exemples sont nombreux : https://www.lemonde.fr/politique/article/2017/11/04/au-front-national-des-femmes-menacees-une-direction-sourde_5210051_823448.html

Alors oui, certainement que nos échanges n’étaient pas très classe. Mais tout ceci a quand même des relents rances de silenciation des femmes. Et cette sanction vient donner raison à ceux qui réecrivent la réalité.

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