4 militant-es d’XR Strasbourg se sont cadenassés pendant plus de 80 h devant le site de Stocamine pour dénoncer le confinement des 42 000 tonnes de déchets hautement toxiques sous la nappe phréatique d’Alsace. Au lieu d’écouter cette alerte qui leur était directement adressée et d’ouvrir un dialogue avec les militants, Christophe Béchu et la préfecture ont fait le choix dangereux de les déloger à l’aide de scies meuleuses, utilisées à seulement quelques centimètres de leur cou.
La députée du Bas-Rhin apporte son soutien à ces militants et dénonce le déni du ministre de la Transition Écologique. Pour Sandra Regol, “c’est une nouvelle preuve de son aveuglement sur le sujet Stocamine. Alors que la jeune génération est consciente que nous devons tout faire pour protéger notre ressource en eau et sortir au plus vite ces déchets, le gouvernement ne sait répondre que par la force”.
Malgré les procédures toujours en cours auprès de la Procureure de la République et de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, les travaux de confinement sur le site ont bien commencé. “Ce qui se passe à Stocamine est extrêmement grave, mais tout le monde regarde ailleurs : les élu-es locaux de la coalition présidentielle sont à de rares exceptions aux abonnés absents” ajoute Sandra Regol.
L’ensemble des élus, associations, citoyens doivent se mobiliser : le temps presse. Si rien n’est fait, ces déchets seront bientôt enfermés sous le béton et nous ne pourrons plus rien faire d’autre que d’attendre la pollution inexorable de l’une des plus grandes nappes phréatiques d’Europe, dont dépendent 7 à 8 millions de personnes.
Suite cette intervention, j’ai posé une question au gouvernement qui n’a rien répondu sur le fond :