Cette nuit, le planning familial de Strasbourg a été une nouvelle fois tagué devant la porte de ses locaux, avec un message contre le droit à l’avortement. Sandra Regol dénonce cette attaque des antichoix et appelle à les condamner fermement.

Ces actes constituent un délit d’entrave à l’avortement qui vise à intimider les équipes et les personnes concernées par l’avortement. Pour Sandra Regol “les Plannings subissent régulièrement ce genre d’attaques, insupportables, parce qu’ils défendent le droit de chaque personne à disposer de son corps librement. J’apporte un soutien inconditionnel aux équipes qui continuent à faire ce travail essentiel dans des conditions difficiles, alors que ce genre d’intimidations sont de plus en plus nombreuses, partout en France.”

Le gouvernement et le ministère de l’Intérieur doivent prendre des mesures fortes pour protéger les Plannings et condamner le groupuscule d’extrême droite à l’origine de ces actes. Pour la députée du Bas-Rhin “le discours réactionnaire que l’on peut entendre visant à décrédibiliser le travail des Plannings, ne fait que créer un climat propice à ce genre d’attaques. En plus de condamner pénalement ces actes, le gouvernement doit apporter un soutien sans faille aux activités de l’association”.

Elle ajoute : “ces attaques sont la preuve que le droit des femmes à disposer librement de leur corps n’est jamais totalement acquis et qu’il y a urgence à l’inscrire de manière inaliénable dans notre constitution. Celles et ceux qui clament que le droit à l’IVG n’est pas en danger sont au mieux dans le déni, au pire dans le mensonge. Ces attaques le rappellent. C’est la raison pour laquelle, avec mes collègues nous continuons à nous battre pour la constitutionnalisation du droit à l’IVG”.