Ce 22 septembre, la France reconnait l’État de Palestine.

Cette décision est le résultat d’une mobilisation citoyenne qui depuis des années, partout à travers le monde, a porté avec courage les voix des Palestinien nes et a condamné avec force le génocide à Gaza.

Elle honore enfin la position historique de notre pays: celle d’une solution à deux Etats. Disons-le clairement : ce symbole est nécessaire mais ne suffit pas.

Depuis des mois, l’offensive décidée par le gouvernement israélien génocide la population de Gaza, affamée, assoiffée, sous les bombes et sans aide humanitaire internationale.

La colonisation israélienne s’étend en Cisjordanie à un niveau sans égal. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a un but clair: détruire toute perspective d’un Etat palestinien et avec elle, tout horizon d’une paix durable.

Le massacre de civils palestinien-nes – dont une grande partie sont des enfants – est injustifiable et n’aura pour effet ni de détruire le terrorisme ni de rendre les otages israélien-nes à leurs familles.

Reconnaître l’État de Palestine n’est qu’une première étape pour mettre fin au génocide en cours.

La France doit immédiatement sanctionner le gouvernement israélien, faire respecter le droit international, exiger un cessez-le-feu immédiat, la levée du blocus humanitaire sur Gaza, la libération des otages et la protection des populations civiles.

Ce sont les citoyen-nes qui ont obtenu, par leur mobilisation, la reconnaissance de l’Etat de Palestine. L’écho de ces mêmes voix ne faiblit pas et exige la cessation du génocide et qu’une paix puisse advenir.