2022 a été l’année la plus chaude de l’histoire. 2023 s’annonce encore plus difficile et les conséquences du dérèglement climatique se font ressentir de plus en plus tôt.
Une situation prévisible : scientifiques et écologistes alertent sur ce risque depuis des décennies et demandent, en vain, des actions fortes pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais l’inaction politique a des conséquences et nous devons aujourd’hui réagir en urgence, là où les gouvernements successifs auraient dû prendre des mesures préventives pour empêcher cette situation. Face à ces risques devenus malheureusement très concrets et coûteux (incendies, sécheresse, etc.) nous proposons d’agir.
Loi incendie et feux de forêt : “petite loi, petit impact”
Les annonces du ministre de l’Intérieur et l’objet de la proposition de loi pour lutter contre le risque incendie sont des signes positifs, mais pas suffisants. Il faut agir en amont, en prévention, et en soutien d’urgence. Les pompiers ont besoin d’investissements et nous avons proposé une hausse du financement des SDIS (services départementaux d’incendie et de secours), ainsi que des revalorisations et de meilleures formations pour les pompiers, professionnels ou volontaires. Rien de cela n’a été pris en compte.
Les solutions existent, mais doivent être soutenues.
ONF, pompiers, paysans : toutes et tous proposent des pistes de travail pour limiter la propagation des feux. Elles sont trop peu exploitées faute de moyens. Après la Gironde en 2022, ce sont les Pyrénées-Orientales qui ont été touchées dès le mois d’avril. Une situation historique de sécheresse hivernale frappe le département et rend le risque incendie critique. Je suis donc allée à la rencontre des acteurs locaux quelques semaines après les feux pour relayer leurs propositions. Nous continuons ce travail avec les viticulteurs alsaciens, les pompiers et l’ONF du Bas-Rhin.
Sur ces sujets, notre combat est celui d’un investissement massif pour le bien commun : les quelques millions investis aujourd’hui pour les pompiers, pour les vignerons ou pour les communes ne sont rien à côté des milliards de dégâts des incendies et de la sécheresse dans les années à venir !