Sandra Regol

À Strasbourg, Dans l'Hémicycle

Police judiciaire de la jeunesse, un plan social sans précédent

justice, police
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C’est un plan social sans précédent, sans annonce préalable, sans respect des personnes concernées, que réalise le ministère de la justice : 500 postes supprimés, en plein été, pour la PJJ. Un plan social qui met en danger l’ensemble du travail de la protection judiciaire de la jeunesse, dont le travail sur la déradicalisation des jeunes. Un travail dans le temps et qui demande un personnel formé et présent… dont une bonne partie vient de disparaître dans ce plan social.

La PJJ est donc en grève ce 29 août, pour la troisième fois de l’été. Partout en France, ces personnels de l’ombre qui au quotidien encadrent et protègent, ces « saints civils » comme les qualifiait le ministre Dupont-Moretti en mars dernier, demandent qu’à minima on respecte leur travail. Et la seule réponse obtenue jusqu’à présent est le refus d’honorer les contrats proposés et parfois même engagés et le silence sur les raisons de cette purge.

Dans la torpeur que la fin de la 2e vague de canicule, dans le flou d’une absence prolongée d’un gouvernement de plein exercice, se produisent ces inacceptables reculs.

Total soutien à la vingtaine d’agents qui en Alsace ont vus les contrats annulés et aux centaines d’autres partout en France qui ont vécu le même sort. Total soutien aux équipes restantes, qui assument en sous effectif des tâches essentielles à la société et continuent à se battre contre ce plan social.

Il est temps de nommer enfin Lucie Castets Première Ministre pour mettre enfin en œuvre des politiques qui respectent les françaises et les français et notre démocratie.

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