Après avoir utilisé tous les moyens pour empêcher le débat parlementaire, fait pression sur ses troupes et mené des tractations dans l’ombre pour convaincre la droite, le gouvernement s’est finalement retrouvé sans majorité pour faire voter sa réforme. “Il a fait le choix du passage en force, en piétinant brutalement la démocratie avec un nouveau recours à l’article 49 al. 3 de la Constitution. Ce choix ne pourra pas rester sans conséquence et les Français vont à juste titre continuer d’exprimer leur colère” estime Sandra Regol. 

Depuis trois mois, des millions de personnes sont descendues dans la rue pour exprimer leur indignation et s’opposer au projet de réforme des retraites. Pour la première fois depuis des années, tous les syndicats étaient unis, vent debout, comme la majorité des Français, contre ce projet. Le gouvernement n’a ni écouté, ni entendu cette contestation pacifique. Pire : il a aligné les mensonges sans sourciller, sur les retraites revalorisées à 1200€, sur l’égalité femmes – hommes, sur les carrières longues.

Pendant le peu de temps laissé au débat, les députés écologistes et NUPÉS ont réussi à révéler les mensonges du gouvernement et à montrer à quel point cette réforme était injuste et dure, notamment pour les femmes et les plus précaires. Sandra Regol estime que « le projet que nous défendons est clairement majoritaire au sein de la population. C’est pour cela que nous continuerons de nous battre pour le défendre.”. 

Sandra Regol conclut : “un gouvernement qui préfère le mensonge à la discussion et au dialogue, qui détourne les outils constitutionnels contre la représentation nationale et le débat démocratique, ne peut pas continuer. Le Président ne peut pas faire comme si rien ne se passait dans la société. La mobilisation doit continuer et les députés écologistes-NUPÉS resteront plus mobilisés que jamais pour faire reculer ce projet indigne”.